« Dès qu’il y a un défi à relever, je fonce ! »
Notre PARRAIN, Salim Ejnaïni, premier cavalier de saut d’obstacles non-voyant, qui repousse les frontières de sa cécité, incarnant la détermination et la force inébranlable de l'esprit humain.
Rempli d'humour et d'autodérision pour partager les anecdotes de sa vie pleine de rebondissements, Salim a su transformer son #handicap en atout, prouvant que l'impossible n'est qu'une invitation à dépasser ses propres limites. Adepte des sensations fortes et du dépassement de soi, sa cécité ne le freine absolument pas.
HippoCRAT ne pouvait espérer meilleur parrain pour cette première édition de "Les Cœurs en Crin" qui lancera officiellement notre soutien à la Cause de l'enfance 2024-25.
Né à Bordeaux en 1992, il sera diagnostiqué à ses 6 mois d’un cancer de la rétine des deux yeux, le Rétinoblastome. Suite au reflet singulier discerné au fond de ses yeux, et avec un pronostic de survie de seulement 10%, il sera déclaré en rémission un an plus tard.
Lorsqu'il commence sa scolarité en région parisienne, il essaie plusieurs sports avant de découvrir l'équitation à 12 ans. C'est le coup de cœur : Salim veut monter à cheval, même s'il voit "comme dans une paille et flou" ! À seize ans, ayant cessé définitivement de voir il est plongé dans l'obscurité totale.
Toutefois, loin de le décourager, cette nouvelle réalité lui a offert une sensation de liberté.
Salim est le premier cavalier non-voyant à participer à des événements équestres valides de haut niveau, guidé par la voix des crieurs présents sur la piste. Sa passion pour l'équitation, pratiquée depuis son enfance, lui a inculqué le goût de l'effort sportif.
Dans son livre autobiographique « L'impossible est un bon début », paru chez Fayard, Salim partage son parcours unique : « C’est en devenant aveugle que je suis devenu un vrai cavalier. Aujourd’hui, je monte seul, guidé à l’oreille, dans des compétitions avec des cavaliers de saut d’obstacles valides. Je ne crains pas de vivre en suivant mes rêves. Ma passion pour les chevaux a enfoncé les barrières de la différence et m’a appris que prendre le risque d’échouer, c’est se donner une chance de réussir ».
Il participe à son premier concours au Jumping International de Bordeaux en 2008, la même année où il perd totalement la vue. En 2015, malgré l'interdiction des circuits officiels handisport, il persévère en utilisant une méthode de guidage à la voix, ouvrant ainsi de nouvelles portes à un niveau plus élevé en saut d’obstacles. Sous l'impulsion et le soutien de son ami Guillaume Canet, il participe en 2016 aux Longines Masters de Paris. Il a également été Champion d’Europe et Champion du Circuit National Handisport à deux reprises et a remporté plusieurs titres en compétition dites "valide".
En parallèle à sa carrière équestre, Salim a suivi des études de kinésithérapeute mais a choisi de s'orienter vers le journalisme sportif. Il démontre qu'il n'y a pas de limites pour ceux qui suivent leurs rêves lors de ses conférences ou en tant que consultant.
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